Le film documnetaire du Dr. Shabtay était en projection au Cameroun
Demi-finaliste du ‘‘New Filmakers New Orleans’’ de mai 2022, demi-finaliste du ‘‘Paris Women Festival 2022’’, et gagnante du ‘‘BHUTAN Druk International Film Festival’’, le film documentaire ‘‘CAMEROON MA PETITE VILLE’’ de l’Israélienne Dr. Malka Shabtay, était en première projection au Cameroun le 15 février 2024, à l’Institut Goethe de Yaoundé.
Organisée en partenariat avec le Goethe Institute, la grande première de ce film documentaire a connu la présence d’invités de marques tels que les membres du corps diplomatique, les membres du gouvernement, le club Shalom, et divers acteurs du monde culturel et universitaire.
Pendant une cinquantaine de minutes, ‘‘CAMEROON MA PETITE VILLE’’ nous plonge dans l’épopée d’une visite de trois mois au Cameroun qui a complètement bouleversé la vie de la réalisatrice. Trois mois de découvertes émouvantes, du Cameroun en 1990 qui a conquis son cœur.
Dès l’entame du film, on est captivé par l’originalité de la narration, ponctuée par un style simple, vivace, et excitant. Partie d’Israel pour répondre à l’invitation de l'anthropologue camerounais, Prof. Paul Nkwi, le Dr. Malka Shabtay conduit les téléspectateurs à la rencontre des peuples (Grassfields, Bantou, peuls, Baka-pygmées) du Cameroun dans toute leur authenticité. C’est le partage d’expériences qui est un rêve qu’elle a enfin réalisé.
Entre la Conférence sur l’anthropologie tenue à Yaoundé, jusqu’au séminaire de formation des journalistes dans la ville de Douala, en passant par l’inauguration du musée anthropologique du Cameroun, la visite du Sultanat Bamoun, les funérailles d’une défunte dans le village Babuaté (Ouest-Cameroun), ou l’évènement organisé par le Centre de jeunesse et d’animation de Madagascar ; Dr. Malka Shabtay n’a eu de cesse d’apprécier, d’analyser, de chercher à comprendre, la spécificité et l’importance de ce brassage culturelle qu’elle vivait pleinement.
Un moment de tristesse nous gagne lorsqu’arrive en 2019, le décès de Daniel Tcheuffa, Président du Shalom Club du Cameroun, dont elle était éprise, et l’appelait affectueusement ‘‘l’Amour de sa vie’’.
À la fin du film, on ressort émerveillé, un sentiment de satisfaction nous gagne, on est conquis et fière d’avoir regardé un documentaire riche, intéressant sur le plan scientifique et académique, et révélateur de ce qu’est la recherche en anthropologie pour le développement.